Une délégation de Békanabistes a participé à la Nuit de la Ligue.
Départ de Biville vers Réville
70 kms de chemin par une belle nuit sans pluie.
Félicitations à l’organisation et j’espère à l’année prochaine pour la semaine fédérale.
Le site des amateurs de VTT du Coutançais
Une délégation de Békanabistes a participé à la Nuit de la Ligue.
Départ de Biville vers Réville
70 kms de chemin par une belle nuit sans pluie.
Félicitations à l’organisation et j’espère à l’année prochaine pour la semaine fédérale.
Retour sur l’aventure UR360 organisée par le club de Domfront les 25 et 26 juin 2016 :
( http://vtt-lesecureuilsdubocage-domfront.ffct.org/html/360.html )
Au risque de me répéter, je souhaite dire un grand MERCI à tous les bénévoles !
Quel plaisir de trouver sur les bases de vie, à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, de grands sourires et des paroles réconfortantes !
Une sacrée belle organisation, épaulée par de nombreux partenaires qui nous ont offert un panier de bienvenue copieux : poiré, confiture, huile, sablés, gourde, documentations touristiques, t-shirt et une belle plaque de cadre, eh oui rien que ça !
Reprenons au début : départ de la maison vendredi dans l’après-midi direction le stade sur lequel la municipalité nous accueille.
Pas de tente pour dormir je préfère rester au chaud dans la voiture ; on est qu’au mois de juin !!
Aux alentours de 20h direction la salle des fêtes pour la pasta party (offerte ET excellente) et le briefing.
Soirée calme ; on sent la concentration pour l’épreuve à venir !
Une petite promenade digestive, dernières vérifications du matériel, gonflage, huilage et au dodo.
Samedi 25 juin 4h45 : réveil !
Après un petit café et un bout de brioche offerts, direction le parking en contre bas pour le départ à 5h30 pétantes ! Il fait à peine jour mais un membre de l’organisation nous ouvre le chemin pendant 5 petits km et là ça se met à rouler ; perso je reste prudent, il ne faut pas oublier que l’on part pour au moins 25 ou 26 heures ; enfin ça c’était l’estimation au départ …
C’était sans compter sur la boue en ce début de circuit et surtout une crevaison vers le 60e km, autour de Mortain L J’essaie de regonfler, ça semble tenir mais dès que je roule je perds de l’air : une petite coupure sur le flan, près de la jante … je suis à environ 2 ou 3 km de la base de vie alors je regonfle, roule quelques mètres, regonfle, roule de nouveau quelques mètres, etc. Arrivé à la base je demande une pompe pour essayer de gonfler à bloc mais rien n’y fait, je vais devoir monter une chambre à air ; c’est parti pour une demi-heure de galère pour démonter la valve et mettre en place celle de la chambre. Finalement c’est réparé, je peux aller me restaurer un peu et refaire le plein du bidon.
Le reste de la première boucle se déroule sans encombre ; petit ravito à Domfront donc et c’est parti pour attaquer la deuxième boucle vers Bagnoles.
Il fait un temps correct, les chemins, les paysages me plaisent mieux que ceux de la première boucle. Ça aide à terminer « tranquillement » les 180 premiers km et me permet de partir serein pour finir les 270 km avant la nuit !
Bon ça c’est le calcul au départ de la troisième boucle … gros coup de mou avant de rejoindre la base de vie des 210 kmL. Pas de fatigue, pas de douleurs ni de crampes mais plus de force, plus d’envie, ça craint ; j’en suis presque venu à me dire « je rejoins tant bien que mal Domfront et j’abandonne» … alors je me ravitaille doucement, je pose mon cuissard sur une chaise et je récupère. Un petit groupe de 3 coureurs arrive alors et prend le temps également de se reprendre ; je repars avec aux, toutes frontales allumées (eh oui la nuit commence à tomber), c’est difficile pour tout le monde ; le froid, la boue, et il est minuit passé !
Arrivés à Domfront, mes compagnons de route décident de prendre le temps de se ravitailler, de se changer, de se reposer un peu sans pour autant dormir.
J’hésite à m’arrêter également, pourquoi pas prendre une bonne douche, faire un petit somme … finalement je change de maillot pour me mettre un peu au sec (j’ai toujours froid …) et décide de repartir tout seul vers le prochain ravito ; je me dis que les gars me rattraperons et que je continuerais avec eux.
J’arrive seul au ravito où me rejoint Serge, avec qui je vais finir ces 360 km. Le gars est venu exprès du Cantal ! Il gère comme un chef son allure, ses poses, une aubaine pour finir au mieux.
Nous repartons donc ensemble, on s’encourage, on discute ; au prochain ravito le soleil aura commencé à pointer le bout de ses rayons, ça sent bon d’autant que le moral est au mieux et les gambettes également !
Peu de temps avant la base des 330 km, un bruit au niveau du frein avant du vtt de Serge … je pense à des plaquettes usées : bingo !
Et là, trop content, je sors de mon sac une paire de plaquettes ; Serge n’en revient pas, le bon modèle et tout !
Arrive alors Julien, un solo également, qui nous annonce avoir perdu une cale au précédent ravito L
Devinez : eh oui le Frédo avait une paire de cale dans son sac ! Elle est pas belle l’histoire ?!
Les bonhommes sont ravitaillés, les vélos rincés et huilés, c’est parti pour les 30 derniers km de cette folle aventure.
Je suis Serge qui gère toujours comme il faut notre allure, belle allure même parfois, les chevaux commencent à sentir l’écurie ! Enfin il faut avoir un sacré odorat parce que l’arrivée n’en finit pas … d’arriverL.
Un dernier effort et enfin nous entrons dans la ville !
Dimanche 26 juin 9h57 : je suis officiellement FINISHER de l’UR360 après 28h30 de roulage non-stop J
Et toujours la présence des merveilleux bénévoles pour nous accueillir et nous offrir un dernier ravitaillement !
Cette fois ça y est c’est fini ; je vais nettoyer mon vélo (qui aura droit à une transmission toute neuve et un bon graissage du corps de roue libre …), prendre une bonne douche et partager une bière avec Serge J
Conclusion de cette balade à bicyclette : une organisation du tonnerre, une très bonne ambiance, de belles rencontres, de locaux, de sympathiques Belges, de Cantaliens 😉 Et au final une météo plutôt clémente !
Un peu de repos, une préparation à peaufiner et je serais bien partant pour une nouvelle édition J
«46 finishers en solo, 9 équipes de duo et 12 équipes de quatre»
Alors pas qu’un peu fier de ma performance !
30ème Roc d’Azur du 9 au 13 mars 2013 – Fréjus (83)
A l’initiative de Marc, 5 békanabistes font le voyage pour une semaine à Fréjus à l’occasion de la 30ème édition du Roc d’Azur.
Au programme, un peu d’entraînement, un peu de tourisme et 3 courses chacun.
![]() Marc |
![]() Nicolas |
![]() Jean-Marie |
![]() Frédo |
![]() Guy |
![]() Pascal |
Après 3 jours de prise de contact avec la région, l’organisation, le salon du cycle, arrive enfin le grand jour du début des courses. Chacun est inscrit à 3 épreuves qui vont de 35 km ( roc odyssey ) à 83 km ( roc marathon ) pour Frédo.
Voici quelques photos en vrac de ces différentes randos.
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A.S.O., organisateur de ce rassemblement et de grands évènements sportifs tels que le Tour de France (cyclisme et voile) ou le Paris-Dakar, entre autres propose 26 courses pendant ces 4 jours…
Malheureusement, les parcours diffèrent très peu les uns des autres. Environ 85% du roc Odyssey de 35 km repasse sur les traces du roc Altitude ! Les békas qui ont fait 3 courses sont passés 3 fois aux mêmes ravitaillements et il y a de très de nombreux passages communs à toutes les épreuves…
Dans ces conditions, la participation à plusieurs courses perd grandement de son intérêt ! Business, Business ???
Et que dire de la boucle de 5 km sur le sentier des douaniers, composée essentiellement de route, de béton et de marches infranchissables à vélo surplombant quelques rochers…
Mais il y a heureusement de très jolis passages parmi les montagnes découpées du massif des Maures,et de belles rencontres à faire sur les différents stands du salon du cycle qui se tient parallèlement aux courses, à moins que ce ne soit le contraire…
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Nous avons ainsi pu discuter avec Bernard Thévenet, présent pour sa gamme de vêtements et les dirigeants de la société Noret qui fabrique les maillots de Békanabou’®. |
Et, à leur arrivée du roc noir, Marc et Frédo ont été salués par un jeune pratiquant plein d’avenir, qui a absolument tenus à être photographié par Pascal à leurs côtés.
Son nom : Julien Absalon
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Nous sommes samedi et le départ est pour demain dimanche, 5 heures. Il est donc temps de clôturer cette belle semaine comme elle a commencé, par une bonne bière !
Vous pouvez laisser un commentaire et/ou regarder une plus grande sélection d photos dans notre album picasa.
Roc d’azur 2007 par Nicolas
Une semaine et demie de vacances pour profiter pleinement du Roc. Après être descendu en voiture avec un crochet au Viaduc de Millau, j’atterris au camping. Sur les lieux le « la » est donné. Des VTT à perte de vue… sur les toits, à l’arrière des voitures et des camping-cars, adossés aux arbres, sur leur trépied, désossés, j’ai vraiment le sentiment de ne pas m’être trompé d’adresse et que le Roc sera à la hauteur de mes espérances.
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Le lendemain, quelques coups de pédales pour reconnaître la ville de Fréjus et le salon sur la ‘base nature’. J’ai ensuite troqué mon vélo contre ma voiture pour patrouiller le long de la côte, en passant par la promenade des Anglais, la Croisette, l’hôtel Grimaldi, le port de plaisance, le casino, les V.I.P., les caisses en ligne Ferrari, Bentley, Lamborghini, Mercos, Twingo… les bandits manchots faisant scintiller les pépettes ! |
Le 12 octobre à 14h00, finis le strass et les paillettes… les choses sérieuses commencent. Passant par les boxes pour vérification des dossards et des puces, me voilà sur la piste de départ. Nous sommes plus de 500 à titiller notre mécanique.
Encore quelques vérifications pour voir si les pneus de mes concurrents sont réellement gonflés, au cas où je pourrais en retarder quelques uns : leur dévisser l’axe de roues, saboter les maillons de chaîne, démanteler leur potence, le système de câblage, leur délasser les chaussures, mettre de la colle sur les selles… et là, au moment où je m’apprête à passer à l’acte, un inconnu vététiste m’interpelle : « – Salut ! Tu es de Coutances ? » |
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Pris de surprise, je lui réponds « – Eh oui ! ». | |
Il m’a démasqué. Je ne suis pas malin, j’ai oublié la cagoule ! Je porte seulement un casque, des mitaines, une veste verte avec le nom du club avec qui je roule régulièrement. Ah, merci l’incognito! Il m’a permis de revenir à la raison et me rappeler que j’étais un Békanabiste avec une morale « toujours aider son prochain … à ne pas finir son parcours », ou bien « le but n’est pas de finir premier mais d’être le seul à l’arrivée » ! L’inconnu, Bernard, est de Belval et actuellement en repos chez la famille. |
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Bref, tout cela cloîtré entre les grilles, les uns contre les autres ; les esprits gambergent, le départ proche. Comment partir? Sur les chapeaux de roues, à la papa, se faire remarquer en queue de peloton, tout simplement faire demi-tour ? Impossible, il y a trois fois plus de vététistes derrière que devant. La pression monte, les spectateurs nous encouragent, applaudissent. 3, 2, 1, GO ! |
Je me croyais sur une piste d’aviation, des ailes vont se déployer, je vais survoler tout le monde, la tête dans les commandes, vue sur le compteur. La vitesse augmente, je slalome entre les adversaires, j’ai en tête mes ennemis : les monts, cols Flûte, Bougnon…
La rage monte en moi… je vais les dominer, les anéantir, les aplanir ! Je vais faire de ces côtes une lande digne de celle de Pirou. J’irai jusqu’au bout, jusqu’à ce que j’en puisse plus.
Au bout de la ligne droite de départ, mes capacités physiques me font revenir sur terre : manger la poussière, faire du coude à coude… je relève la visière et la tête du peloton se trouve bien loin devant.
Les premiers kilomètres sont avalés rapidement. Malgré la masse de participants, les chemins sont roulants mais encombrés de badauds marchant à cotés de leur vélo. Nous nous gênons peu bien que nous soyons nombreux.
Tiens, je passe devant le camping où je crèche. 4 agités, «Les Diablos », mes compatriotes de St-Lô sont là «- Allez Bebel !»Sur quelques passages étroits et techniques, certains sont à l’arrêt et s’accaparent le chemin pour eux seuls. Je leur excuse leur chute. Je souffre autant qu’eux à monter ces cols difficiles mais surmontables. Les descentes sont violentes, on prend vite de la vitesse mais c’est piégeant à cause des crevasses. | ![]() |
Il y a d’autres passages intéressants comme celui des douaniers mais avec beaucoup de marches, il faut descendre trop souvent de la selle, le tout en file indienne.
Dernière grosse difficulté : le passage sur le sable de Saint Aygulf. 300 m suffisent pour vous achever.
Cependant, les 28° et le soleil, la plage et les aficionados du bronzage, les baigneuses… joli lot de consolation qui fait oublier les douleurs. Encore un ravito sur le parcours et l’arrivée est en vue à l’horizon mais, le parcours nous détourne vers un petit marécage qui se rapproche enfin du terrain de la Normandie.
Sur la ligne d’arrivée, la foule, sur un grand écran, son nom, son temps et sa position et là, je suis surpris par le nombre de participants déjà arrivés sur le tarmac ; je suis 70éme. Mon plan machiavélique du début à presque marché ! Sûr et certain, 10 km de plus et j’aurais été seul en tête à l’arrivée.
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Le soir, petite finale France – Argentine au rugby, défaite. Tout le monde rentre chez soi. De toute façon, il fallait une bonne nuit de sommeil car « les Diablos » participent à la rando roc noire (55 km & 1450 m de dénivelé positif) le lendemain et moi, je remets le couvert sur le roc rouge, un parcours moins exigeant de 22 km avec la même rage que la veille et moins d’appréhensions. Je l’ai engloutis en 1h02’22’’, pas de classement pour celui là. Mais aucune casse, aucune mauvaise chute de quoi repartir serein pour flâner dans les couloirs du salon voir toutes les nouveautés 2008, le championnat du monde de BMX (impressionnant ! l’aisance des compétiteurs). Le circuit est ouvert à tous : j’ai enfourché mon VTT, franchis quelques bosses puis 2, 3 tours, cela devient un parcours du combattant lorsque l’on prend de la vitesse et l’on manque de technicité surtout avec un vélo non adapté à ce type de terrain. |
Voilà, le périple se termine. Aucune déception à part celle de l’équipe de France au rugby.
Le roc nous plonge dans le monde de la compétition où l’on peut se mesurer aux champions sans voir une réelle barrière entre les licenciés et les amateurs.
avril 2007 – Raid TAMALOU code AT 9748 : Que du bonheur !
Arrivée sur le sol Marocain, chargement pour transfert des VTT … nous ne savons pas dans état ils sont ! |
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Au fil des dix jours dans le sud Marocain et le Haut-Atlas avec leur guide local Lachène*, ils sont passés par Zagora et la vallée du Draa, Ifarte, Alnif.
* www.freewebs.com/mgouna
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A peine 5 kms de fait que déjà une grosse panne … vite réparée : un guidon |
Avec les épineux, les cailloux …. les crevaisons furent nombreuses. | ![]() |
Un premier col, Tinghrir et les gorges du Todhra, Tamtatoucht et les deux cols (2100 et le Tizi N’Tamghzine à 2600 m) entre la vallée du Todhra et celle du Dadés soit un périple de 500 km répartis sur des étapes de 47 à 80 km par jour selon les difficultés et les lieux des bivouacs (surtout les points d’eau). Fin des festivités à Marrakech au souk et sur la place Jemaa- el-Fna.
Récit et photos : MARC
Deux Bekanabistes dans les Alpes Mancelles – avril 2006
Coutances, samedi 8 avril 2006, nous prenons la direction du Mans, Fillé/Sarthe plus précisément, chère patrie de notre Philou. Là-bas, nous attend sa famille, dans un vrai hôtel-restaurant 5 étoiles.
Heureusement que Philou avait prévenu sa mère de nous préparer tout simplement un repas avec des pâtes, car au menu ce fût : grosses crevettes et saumon, pavé de biche et ses légumes forestiers, fromage, énorme aumônière de crêpe avec glace et pomme cuite. Le tout arrosé d’un Tokay pinot gris et d’un St Emilion. Après tout ça, allez pédaler dans les Alpes Mancelles !
Enfin, après une bonne nuit, réveil à 7 h. On a une heure de route pour rallier Villaines-la-Carelle, lieu de départ du raid vtt de la Transperseigne. Sur la route un pigeon plus mal réveillé que nous, a testé notre calandre et y a laissé plus que des plumes.
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Arrivé à Mamers, direction Alençon, il ne reste que quelques kilomètres et depuis longtemps nous apercevons les bosses que forment les Alpes Mancelles. Il est 8h30, nous arrivons à Villaines, petit bourg tranquille du nord de la Sarthe avec ses charmantes petites maisons aux tuiles rouges. | ![]() |
Le comité d’accueil nous dirige vers l’immense parking d’une usine quasi-désaffectée. Après avoir monté les vélos et échangé quelques mots avec les vttistes qui nous entourent, nous nous dirigeons vers le centre du bourg pour les inscriptions. C’est la petite salle des fêtes qui fait office de salle d’accueil où un café nous est offert. Sur les tables nous trouvons les bulletins d’inscriptions et les prospectus des rendez-vous VTT du coin qui foisonnent. Nous en profitons pour y glisser nos pubs Bekanabou’. En échange des 8 € par personne, nous retirons les dossards n° 654 et 655.
Il est 9h passé, une horde de vtt s’élance sur les chemins de la Transperseigne. Devant le speaker je tente d’attraper dans mon sac un flyer Bekanabou’ pour la promo, et là, je me rends compte que dans la précipitation du départ, je l’ai oublié à la salle des fêtes. Demi-tour pour rechercher le sac. Ouf ! Il n’a pas bougé. Re-passage devant le speaker, je lui présente Békanabou’ et lui vante le tour de Coutances et l’adresse de notre site internet. . | ![]() |
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Enfin, on démarre pour le 55 km avec au programme un dénivelé positif de 1380m Le premier kilomètre se fait dans une ambiance bon enfant, on cause avec les uns et les autres dans un nuage de poussière. Une équipe de joyeux lurons nous accompagne. Ce sont les Garennes de St Piat (Eure & Loir). Ils ont tous des lapins (de garennes) sur leurs casques. |
Km 3, on est rentré dans la forêt et on attaque une première montée, il y a des vtt partout, mais ça circule bien.
Km 8, première descente abrupte avec passage de gué légèrement boueux. C’est le bouchon, on avance au pas
en file indienne et on plaisante avec les personnes qui nous entourent.
Km 13, après une longue descente à vive allure on attaque la 2ème difficulté de la journée. Une montée impossible que l’on prend à nouveau en file indienne. Un gars aide une femme qu’il ne connaît pas. Elle le remercie, on s’encourage. Il règne vraiment une ambiance sympa.
Km 15, premier ravito (pain d’épice, carré de chocolat, eau, jus d’orange…) Après 10 mn de pause, on repart. Le peloton s’est étiré, les vttistes sont parsemés, on roule par petits groupes. La suite du circuit n’est que descentes et montées qui s’enchaînent. De vraies montagnes russes, oh pardon ! « Mancelles ». Philou fait honneur au maillot Bekanabou’. Il négocie les passages de gué comme un dieu et enfile les côtes comme un prince « vert ». Moi, je ne peux que l’encourager, car certains passages sont beaucoup trop difficiles pour mes petits mollets.
Km 25, on se retrouve en nombre au pied d’un mur. Philou continue son festival, il est le seul à monter aussi haut. Moi, il y a longtemps que j’ai posé pied à terre comme la grande majorité.
Km 27, deuxième ravito, il est 11h30, nous sommes à Secoya. On refait le plein d’énergie et on fait le point sur le topo-guide affiché. Il va falloir être fort dans les jambes et dans la tête pour la suite car nous n’en sommes qu’à la moitié du parcours.
C’est reparti, une longue descente, on sort de la forêt pour faire les premiers km de bitume avant d’attaquer le premier chemin gras de la journée qui tire dans les cuisses. Arrêt photo devant un panorama magnifique. On monte la énième
côte qui sera une des plus longues. Au fil du chemin on double des vttistes qui sont à genou au bord du chemin. Ils sont pris de crampes, mais gardent le sourire.
Km 34, encore une côte, je commence à souffrir sérieusement. Et dire qu’il reste encore 21 km, je me ménage pour la suite, tandis que Philou continue son festival.
Km 38, on arrive au Belvedère. On s’étire, on s’alimente et on échange quelques paroles avec les sympatiques organisateurs qui nous annoncent que pour le 55 km, il reste 4 bonnes côtes dont 2 avec portages. Il est 13 h, Philou pense à rentrer pour le 45 km. Il faut dire qu’il a tellement grimpé. Mais je le persuade de continuer.
Le gars qui ferme le parcours est prêt à décoller et nous presse de reprendre le chemin car il doit enlever les pancartes. Petites photos du belvédère et hop, on enfourche les vtt et c’est reparti pour une descente de 2 km. On attaque encore une montée,
au bout de 200 mètres je suis pris de crampes dans les 2 cuisses. A genou je me désaltère et n’arrive pas à me relever. La moindre tentative d’effort me provoque des douleurs dans tous les muscles. Je m’alimente et me désaltère. 2 à 3 mn plus tard j’arrive enfin à me dresser debout. Je remonte sur le vélo et continue la montée. Je rassure Philou qui m’interpelle à travers la forêt. Les 12 derniers km se passent bien, même si par deux fois on se retrouve au pied de murs à gravir, le vélo sur l’épaule où à côté tellement ça devient difficle. Depuis longtemps nous sommes bien seuls. A peine croisons-nous la sécurité qui officie dans chaque traverse de route goudronnée.
Km 54, nous sortons de la forêt de Perseigne et entamons le dernier km vers Villaines avant une ultime montée vers le bourg. 14h30, nous sommes dans les derniers et échangeons encore quelques mots avec les organisateurs et surtout avec les organisatrices qui nous offrent oranges et croissants. Sur l’immense parking, il reste qu’une seule voiture, c’est la nôtre. Le millier de vtt est reparti. Si un petit tour dans la forêt de Perseigne vous branche, on vous prépare le 1er mai 2007…
Olivier
Un Békanabiste au sommet du Mont Ventoux ! – été 2006
Il en parlait depuis février 2006… en rêvait même, parfois. Et il l’a fait !
En Juillet, Philippe, membre du bureau de Békanabou’, est parti en vacances en famille du côté du Lubéron avec la ferme intention de grimper le fameux Mont Ventoux.
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Il est là | Ici, il reste 4 lacets ! |
En attendant le vent frais du sommet, les paysages sont magnifiques…
Et voilà, c’est l’arrivée côté Nord après 2 h 30 de montée et 1 pause ravitaillement. Photo souvenir oblige ! |
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Il fait froid et l’on pense bien évidemment à ses potes de Normandie. La descente était un peu fraîche mais aussi belle que la montée, et avec des pointes à 70 km/h. |
Bien joué, Philou ! La prochaine fois, tu y va par les chemins !